Si je reprends la plume, c'est grâce à mes collègues de boulot... depuis quelques semaines, notre projet organise un concours de gâteaux, et le thème annoncé pour ce premier quart de finale, le cheesecake, m'a donné envie de réaliser un mix entre le thème imposé et le gâteau que j'avais promis depuis plusieurs mois.. le bannofee.

L'idée est arrivée assez vite, mais au moment de réfléchir à la réalisation, je me suis demandé comment faire, et rapidement, je me suis dit que toute cuisson serait interdite: comment allait "réagir" la banane cuite au fond du fromage? A coup sûr le toffee allait gentiment brûler en recuisant... Un peu contre mon gré, j'avoue ne pas avoir envie de perdre, j'ai opté, la mort dans l'âme, pour un cheesecake sans cuisson.

Cheesecake sans cuisson, j'en avais déjà fait un, mais je me rappelle surtout du stress au démoulage, du coup, j'ai cherché longtemps une recette qui me tentait.

Au final, ce cheesecake est monté de la façon suivante: base aux spéculoos, bananes crues en tranche, toffee (on ne change pas une affaire qui gagne, c'est celui des Millionaire's Shortbread), appareil fromage/chantilly. Et honnêtement, c'est parfait...

Ingrédients:

Pour la croûte, moule à charnière de 23/24 cm de diamètre: 230g de spéculos, 80g de beurre (à ajuster si c'est trop sec avec quelques grammes supplémentaires.)

Pour la partie bananoffee: 3 ou 4 bananes en tranches (environ 0.8/1 cm d'épaisseur), 120g de sucre, 120g de beurre, une boîte de lait concentré sucré (n'oubliez pas de prévoir une petite salade pour les autres repas de la journée)

Pour la partie cheese du cake: 600g de Philadelphia, 33cl de crème fraîche entière, un peu d'arôme vanille, 120g de sucre. (Merci au site de Tite Noon, c'est là que j'ai retrouvé la recette de Jamie Oliver la mieux expliquée.)

Modus Operandi:

Croûte:

- On prend son rouleau à pâtisserie, on imagine quelqu'un qui nous agace un peu et on écrase gentiment les biscuits, sans forcément les réduire en poudre fine. Je mets les gâteaux dans une poche (oui, une pôôôôche ;) ) plastique, style les sachets pour les légumes, et je roule dessus. Attention, les pôches ça se crève facilement, donc je fais en plusieurs fois si nécessaire.

- On fait fondre le beurre.

- On mélange les biscuits en poudre avec le beurre, de sorte qu'ils soient imprégnés et liés par notre ami le gras. (Le gras, c'est la vie, je le rappelle.)

- On étale le mélange dans le moule, en tassant un peu.

Pour tout vous dire, je fantasme régulièrement sur les cheesecakes (on fait ce qu'on veut, hein ;) ) dont les bords remontent bien sur les côtés du moule. Je pensais avoir assez de biscuits pour ce faire, mais damned, encore raté.

Si vous êtes comme moi, déjà, on va faire un club des fantasmes bizarres, et puis vous pouvez donc augmenter les quantités, et me dire si ça fonctionne chez vous ;)

Bananoffee:

- Faites fondre les ingrédients dans une casserole, puis bouillir en remuant sans arrêt pendant cinq minutes.

C'est facile, mais ne faites pas comme moi, surveillez...sinon ça brûle au fond. Je m'en suis aperçue à temps, j'ai persisté, et après moultes goûtages froid/chaud, j'ai conclu que mon toffee ne pâtirait point de cet extra-goût de caramel.

NB: si vous aussi vous n'avez pas envie de louper le gâteau, achetez le double des ingrédients ou un pot de dulce de leche...
NB2: j'ai réussi à rattraper ma casserole après plusieurs lavages et avoir fait bouillir du vinaigre blanc dedans (et en grattant...faut pas rêver)

Appareil:

- Battre le fromage avec le sucre et la vanille, pour obtenir un appareil bien lisse. Réserver.

- Monter la crème en Chantilly. Point trop sinon ça tourne au beurre, mais bien ferme. Mon test: si je retourne le bol du robot et qu'elle ne tombe pas, c'est bon... pas intérêt de se louper non plus.

- En théorie, il faut incorporer la Chantilly dans le fromage. J'ai fait l'inverse, pour une sombre histoire d'assiette trop petite, ça s'est bien passé aussi. Dans tous les cas, il faut faire en plusieurs fois, à la spatule, du bas vers le haut.

Montage:

- Disposer les bananes en une couche régulière, puis le toffee.

- Couler la crème fromagée.

- Lisser.

- Mettre au frais, le plus sera le mieux, 24h pour moi. 

C'est bien la condition pour que ce gâteau soit réussi: du froid, de la patience. 

Décor:

(Après une première prise de quelques heures)

J'ai mis quelques coulées de confiture de lait et des bananes enrobées de chocolat (fondre du chocolat, couper des bananes, tremper les bananes, les disposer sur du papier sulfu, puis au frais, et décorez lorsqu'elles sont prises.)

Le gâteau est bien sûr plus fragile qu'un cheesecake cuit, donc une fois sorti et découpé (j'ai démoulé au moment), il vaut mieux ne pas trop le laisser traîner, mais franchement, c'est super bon.

A refaire, encore et encore.

PS: mon blog a eu 11 ans hier. Il n'est pas mort. Il fait partie de moi et est 100% sincère. J'ai fait de vraies belles rencontres sur cet Internet qu'on dit parfois sans fond. Il me donne de l'espoir.

Merci à ceux qui m'écrivent encore pour me dire qu'ils ont vu des pastilles Chaussons à tel ou tel endroit, à ceux qui testent encore mes recettes. Je suis là pour répondre :)

Plus que jamais nous avons besoin d'entraide, d'amour, de bienveillance, de partage. De simplicité. Ici, n'oubliez pas, le luxe, c'est de l'ail du jardin cuit au four avec un poulet du fermier du coin. C'est faisable ;)

Mon dernier post de brick doit dater d'une dizaine d'années... Ce qui ne nous rajeunit pas mon cher blog et moi...

J'ai pris autant de plaisir à faire les bricks qu'à les manger: retrouver le coup de main pour plier les bricks en triangle,  tripatouiller la farce, replier la feuille de brick dans les plis...

Pour 12 bricks: 500g de viande hachée, huile d'olive, un oignon, un soupçon de massalé, 3/4 d'une boule de mozzarella, presqu'une petite boîte de coulis de tomates + 6 feuilles rondes de brick.

J'ai fait revenir la viande avec l'oignon dans l'huile, attendu qu'elle cuise un peu, ajouté la tomate et le massalé, plus du sel. J'ai baissé le feu, et laissé réduire un peu.

Pour le "montage": un morceau de mozza, une cuillère a soupe de préparation, pliage comme expliqué sur le paquet, on pose sur une plaque allant au four, on fait une petite peinture à l'huile, puis une quinzaine de minutes à 220° chaleur tournante.

Et bien c'est juste bon, parfumé, croustillant, ça fait plaisir!

Les lecteurs assidus (merci à vous), à mémoire d'éléphant se rappeleront peut-être que j'ai perdu ma grand-mère il y a maintenant 6 ans. A l'époque, j'avais bloggué très vite, il fallait vite remettre le pied à l'étrier.

Mon grand-père l'a suivie il y a quelques mois, et c'est l'heure de traiter "les choses". 

Les choses qui restent, qui encombrent, qui rappellent, à jeter, qui servent encore, qui font pleurer...

Parmi "les choses", tes recettes Mamie... soigneusement gardées depuis toutes ses années, tes vieux livres, tes recettes griffonnées à l'arrache, tes recettes bien recopiées dans le petit carnet jamais terminé; ça te ressemble tellement plus tous ces feuillets que tu fourrais dans tes tiroirs... Les as-tu seulement relus?

J'en ai selectionnés quelques uns et je les ai passés en revue avec mon petit assistant, et on a sélectionné celle-ci, celles où il y avait le plus d'oeufs, c'est rigolo les oeufs à casser, tu sais Mamie?

C'était mystérieux, assez simple.

Nous avons donc cassé les oeufs: un coup sec, les pouces dans le trou, on sépare les coquilles, on part à la pêche aux morceaux de coquille. Puis on les a battu très fort avec tout ce sucre...

Une fois le mélange bien mousseux, on a pris le temps d'observer que c'était joli, et qu'on pouvait faire des dessins de serpents avec la cuillère. 

On a ensuite ajouté la farine tamisée, et on a remué pour avoir une jolie pâte, assez liquide.

On a rapé le zeste d'un citron tout rond, qui roulait comme une balle, avec la râpe comme pour le fromage, ça sentait bon, et on a goûté la pâte. On en a mis partout, tu te serais sans doute un peu fâchée en souriant en douce, sans qu'on puisse te voir.

Ensuite on a rempli des petits moules en silicone (8), mais pas jusqu'au bord, et versé le reste de la pâte dans un moule à cake (de quoi le remplir à moitié).

Tu avais dis four doux, alors on a allumé à 205 °C à chaleur tournante.

Les petits gâteaux ont cuit 10 minutes, le cake 15 minutes, et on l'a laissé dans le four chaud, des barres de chocolat à pâtisser sur le dessus, pour que ça fonde gentiment.

On a ensuite laissé reposer sur le rebord de la fenêtre, puis on a démoulé en faisant attention, mais un peu vite quand même car micro-assistant commençait à se servir dans le moule, les bosses qui dépassaient...

Mamie, je dois te dire, c'est un peu sucré! Et..je ne sais pas si ce gâteau sera encore bon demain, mais...il était parfumé, moelleux, c'est nous qui l'avons fait, et je suis sûre que trempé dans le café il sera super bon.

Et puis d'ailleurs Mamie...je ne suis pas sûre qu'il en reste demain!

Même si je sais que toutes ses meilleures recettes étaient surtout dans sa tête, je prendrais plaisir à farfouiller encore dans ses feuillets pour essayer d'imaginer à quoi va ressembler le gâteau, pouvoir raconter un bout de cette vie d'avant à mes loulous, et faire moi aussi le chemin qui l'amenait à tester, améliorer sans cesse...

A bientôt peut-être... Un an et demi sans poster, vraiment?

Pardon aux questions sans réponse, du ménage à faire dans une boîte aux lettres trop sollicitée par des "choses" qui s'éloignent de l'essence initiale du blogging ;)

Une petite recette bien réussie, goûteuse, qui va intégrer mes menus :)

J'ai trouvé la recette sur Marmiton, sous la dénomination de Côtes de Porc Siciliennes. J'imagine que la dénomination de Sicilienne  fait référence au fromage qui nappe les côtes, mais bon, de là à les considérer siciliennes ;) Mon coté psychorigide ressort, je laisse tomber le rappel :)

C'est très simple!

Une côte de porc par personne (j'ai pris filet, mais échine, plus gras, pas mal aussi pour une cuisson au four). On les place dans un plat légèrement huilé, ou papier sulfurisé.

On badigeonne de moutarde, on recouvre de rondelles de tomates épaisses, sel, poivre, herbes de Provence et pour finir, une tranche de comté, 5mm d'épaisseur environ.

Cuisson: 30/40 minutes au four à 200°C.

J'avoue, j'ai ajouté une lampée de vin blanc à mi-cuisson pour avoir un jus plus goûteux.

Accompagné avec quelques pâtes + haricots verts vapeur, très bon, léger!

Rappelez-vous, ces petits bredele, les patiences.

Hyper facile à faire, rapide, très bon.

J'ai changé un peu ma façon de faire, et ça me va:

- J'ai remplacé la farine par de la farine à levure incorporée

- J'ai ajouté des pépites de chocolat.

- J'ai dressé à la poche à douille

Au final, la pâte a la même consistance, un peu difficile à dresser avec la poche à douille, j'ai fait des bâtons et des points. 

Comme il y avait de la levure, la pâte a plus gonflé que pour la première version, et les biscuits sont plus souples. Les dessins à la douille se voient donc moins.

+/- 10 minutes de cuisson à 200° selon la taille des gâteaux et le degré de croquants que vous désirez. 

Pour la prochaine fois: réduire un peu le sucre, ajoutez des flocons d'avoine :)

Le début de l'été marque la saison des anniversaires... Alors pour concilier l'amour des animaux et la neutralité envers des gâteaux compliqués et les sucreries, j'ai tenté un biscuit roulé camouflé en girafe.

Je blogue plus pour l'astuce et un lien que pour la recette: j'ai trop utilisé de pâte pour les rayures, et j'en avais au final presque pas assez pour le gâteau. A refaire, j'essaierai d'être plus économome en pâte blanche :)

Alors, pour ce roulé girafe, il faut une recette de biscuit roulé. J'en ai une qui a fait ses preuves: version classique, version charlotte royale et version gâteau train.

L'idée, c'est mettre dans une poche à douille, ou bien un sac congélation dont 1 coin aura été préalablement coupé, quelques cuillerées de pâte "nature", et de dessiner un maillage sur une plaque, maillage sensé ressembler à la robe d'une girafe.

On voit ici que mes traits sont trop gros, et assez peu précis. J'ai utilisé une poche à douille en plastique dont j'ai seulement coupé le bout, mais finalement j'aurais du mettre une douille pour plus de précision et de maîtrise.

Il s'agit de cuire 2 minutes ce maillage, mélanger 2/3 cs de cacao en poudre non sucré à la pâte restante, et l'étaler par dessus. J'ai eu peur quand j'ai réalisé ctte étape: maillage trop épais, pas assez cuit, pas assez de pâte au cacao, mais au final, ça l'a fait.

On cuit, on roule dans un torchon, on laisse refroidir, on "ganache", on coupe les extrémités. (Voir les recettes illustrées)

Histoire d'ajouter une touche animaux, j'ai acheté des gâteaux animaux que j'ai collé avec un peu de ganache.

Bref, malgré quelques imprécisions, le résultat est acceptable, et pas mauvais.

Au final, le birthday boy s'est écroulé de fièvre, et c'est une autre communauté de gourmand qui a profité du gâteau. Le plat est revenu vide!

J'ai trouvé les photos et inspiration notamment sur le blog Chocolat à Tous les Etages, où le gâteau est bien plus joli :) Si vous vous lancez, passage obligé!

Il m'était impossible de bloguer cette recette sans qu'il fasse soleil. Couillon non?

Mais elle est tellement associée à un déjeuner ensoleillé, parfaite avec une salade verte aux oignons frais du jardin marinés dans la vinaigrette, qu'il me fallait un peu de lumière pour vous la faire partager.

Je l'ai trouvée chez Marmiton, sous le nom d'un clafoutis, mais vu ce que j'ai obtenu, je vous en parle comme d'une quiche sans pâte.

J'y ai apporté quelques modifs. Commencez par rassembler:

250g de tomates cerises, un bocal de feta en cube marinée (entre 180 et 200g), 200g de lardons fumés, 70g d'emmental rapé, 4 oeufs (j'en ai mis 5), une boîte de lait concentré non sucré, crème pour compléter le lait jusque 50 cl + sel/poivre.

Préchauffez le four à 200°C, et faites griller les lardons dans une poêle sans gras, égouttez celui-ci régulièrement puis laissez reposer sur du papier absorbant le temps de:

- battre les oeufs et le lait + crème.

- d'ajouter l'emmental et l'assaisonnement

- d'ajouter les lardons

- touiller un dernier coup

Dans le moule adéquat (un carré en silicone pour moi), disposez régulièrement tomates et cubes de feta, puis versez l'appareil.

Cuisson une vingtaine de minutes.

J'ai préféré déguster cette quiche tiède.

Pour un invité surprise, une envie de légèreté, je vous la conseille.

Si c'était à refaire: j'ajouterais du piment d'espelette.

Rebloguera? Rebloguera pas? Oui, non, zbradaraldjan ?

A l'heure où je commence cet article, je ne sais même pas si 1/ je vais le terminer, 2/ je vais le publier. Pourquoi? Sais pas? Enfin, si je finis par cliquer sur "Publier", ça sera pour tous les gens sincères qui passent me voir, m'envoient des messages sympas et me titillent chez l'oiseau bleu :)

Et aussi parce que je me suis vraiment fait plaisir à faire ce pain, à l'entendre crépiter à sa sortie du four, de m'en faire une tartine de pain au miel - même s'il était encore chaud -, et le griller pour le petit dèj ou la soupe de mes bonhommes ;)

Voici un jour où: plus de pain, la voiture au garage, mais... de la levure au frais, de la farine dans les tiroirs. Bon, on y va alors?

Cette recette là, je l'ai trouvée, dans un de mes grands classiques: Tous les pains du monde. C'est un pain d'Outre-Manche, dont la principale particularité réside dans sa forme!

Beaucoup de levure, donc c'est un pain qui ne se conserve pas très bien, mais au sortir du four, il fait très bien l'affaire, et avec sa mie serrée, il se grille bien pour les tartines :)

Il vous faudra: 675g de T65, 10g de sel, 20g de levure fraîche, 400 ml d'eau tiède.

Je fais partie de la team feignassous, donc c'est mon robot qui travaille :) Mais la pâte est facile à travailler, pas trop collante, donc à la main: une fontaine dans la farine salée, et on verse l'eau levurée, et on mélange. On obtient une pâte ferme.

(Ante Scriptum: mon apn est kaputt, donc les photos sont smartphonesques, et donc d'une qualité moindre. Le coeur y est néanmoins :) )

Donc la pâte après mélange:

Puis après une heure de levée sous un torchon (le volume doit approximativement doubler, et le temps dépendra de la chaleur ambiante):

On tasse la pâte, et on la pétrit gentiment 2/3 minutes, avant de la découper en deux (2/3 - 1/3) et de façonner les deux morceaux en boule, une sur la plaque, l'autre à coté, pour une levée sous un torchon de 30 minutes environ.

Pour la façonnage, il faut aplatir légèrement la boule la plus grosse (celle sur la plaque), puis y faire une croix.

On mouille un peu, puis on dépose la boule restante dessus.

Ensuite, et lisez bien, il faut *délicatement*, je répète *délicatement*, appuyer avec 3 doigts au sommet de la montagne pour faire un trou. J'ai "légèrement" zappé la partie délicate, et j'ai *légèrement* dégazé, ce qui a un peu nuit à l'ampleur de l'ensemble. Bref, soyez moins bourrin que moi :)

On laisse 10 minutes encore sous un torchon, le temps de préchauffer le four à 220°C, 

Puis on grigne, avec une paire de ciseau sur tout le pourtour,

et on enfourne pour 30 minutes enivron. Sur la grille la plus basse du four, et pour moi, avec embuage (une giclée d'eau sur la sole du four, ou un petit récipient plein d'eau), pour optimiser la coloration.

Comme je vous disais, le crépitement du pain à la sortie du four est parfait, la croûte, fine et croustillante. Comment résister?

Allez, zou! "Publier" ;)

Patience?

Il en faut pour espérer revoir un article sur ce blog :)

J'en profite pour remercier les visiteurs qui s'enquièrent de la vigueur de ce blog :) Il hiverne!

Bref, les patiences, ce sont des biscuits secs très croquants, qui font des merveilles avec un thé ou un café pour caler un petit creux! J'ai trouvé la recette dans Les petits gâteaux d'Alsace : S'bredlebuech.

C'est ultra-simple: 1 oeuf, 125g de sucre, 125g de farine, zeste d'un citron (recette initiale: 1/2).

On fait mousser l'oeuf et le sucre, puis on ajoute la farine et le zeste. On obtient un appareil assez ferme.

On dresse à l'aide d'une cuillère, sachant que le biscuit ne s'étale pas à la cuisson.

Cuisson 15 minutes à 190°, chaleur tournante.

Je pense qu'on peut ajouter d'autres épices (gingembre!!), des pépites de choco, etc... et essayer de les dresser à la douille ou à la presse à biscuit.

ça se fait très vite, pensez-y lorsque vous avez des invités à l'improviste pour le café!

Interrogez donc les gens de mon entourage et ils vous donneront mon défaut de blogueuse culinaire...

Je ne refais jamais ou très rarement la même recette - sauf exception, quand j'ai trouvé mon graal... Du coup, je me retrouve souvent, comme par exemple le week-end dernier, à tester une recette de brioche, alors que j'en ai une, très bien, qui a fait ses preuves, qui est délicieuse...mais non, il faut que j'en essaie une autre ;)

Donc premier loupé...au lieu de la belle brioche à la mie filante dont je rêvais...j'ai obtenu un pain de mie moyen... Je me suis emmelé les pinceaux, pas fait lever comme il fallait...la pâte ressemblait à une soupe, j'ai du rajouter de la farine, bref, finalement, je n'ai pas appliqué la recette... 

Les photos du site (de confiance) sont sublimes...je retenterai...avec mon KitchenAid...et du Nutella...parce que ça promet ;)

La deuxième loose du week-end: des bretzels...et je sens poindre l'obsession...

Pour moi, un bretzel, c'est lisse, joufflu en bas, fin en haut, doré, moelleux... Allez voir des photos, et vous verrez de quoi je parle. J'ai déjà fait des bretzels, ils étaient bons. J''en ai refait ce week-end, c'était bon...mais ce n'était pas des bretzels!!

Je me suis faite avoir comme une bleue, sur un "blog" qui avait une belle photo..à mille lieux de ma réalisation...après avoir regardé la photo de plus près, je me suis rendue compte que les bretzels avaient été achetés...

Alors, je lance un appel à témoins...qui a une vraie recette de bretzels???